Ces personnalités nous ont quitté depuis 2019 :

La disparition de Christine, l’épouse de Patrick nous a fortement affecté. Ils formaient un couple de complices, traversant ensemble toutes les épreuves que la vie nous impose. Les peines mais aussi les joies. Christine, même diminuée, a souhaité accompagner Patrick partout où la musique le réclamait. Une communion très forte. Par amour, cela se ressentait, cela se vivait presque avec eux dans le respect et la retenue.

Christine laissera cette image d’une femme souriante, forte, amoureuse. Nul doute qu’elle sera aux côtés de Patrick lors du BEATLES DAY, discrète, nous saurons tous qu’elle est là. 

Franchement, ami fidèle, tu n’en feras toujours qu’à ta tête !

Te voilà parti ! Tu as, trop tôt, rejoint John et George. Il est sans doute superflu de te donner un conseil, que tu ne suivras pas : ne les saoule pas avec tes jeux de mots ringards…de toute façon ils sont en français, enfin presque…

Ces « saillies » font partie des souvenirs que tu nous laisses, à nous, à tous tes amis, avec ceux de ta bonhommie et de ton éternelle bonne humeur.

Depuis 1988, tu n’as pas raté une seule édition du BEATLES DAY. Nous n’oublions pas non plus le soutien que tu parvenais à nous offrir, par pure amitié.

« C’est une histoire qui commence dès mon adolescence. Orphelin de père avant l’âge de 7 ans, j’ai vécu dans une fratrie d’une sœur et deux frères aînés dont la Maman avait une ouverture d’esprit et d’idées branchée vers le bonheur de ses enfants et leur avenir.

Chez nous, l’électrophone Teppaz tournait sans arrêt. Ma première approche du quatuor de Liverpool fut d’abord dans la langue de Molière. Il est logique que « Laisse-moi tenir ta Main » soit plus explicite qu’« I Want To Hold Your Hand » quand on est âgé de 11 ans et que les cours de langue anglaise ne sont pas encore au cursus scolaire. Les 33 et 45 tours se succédaient sur le plateau tournant, m’emportant inconsciemment dans la découverte de chansons interprétées par des artistes français qui puisaient dans le répertoire de leurs homologues anglais la plupart de leurs succès. Claude FRANÇOIS, Johnny HALLYDAY, Richard ANTHONY, Les LIONCEAUX, Eddy MITCHELL, Frank ALAMO et bien d’autres ont été pour moi les portes d’entrée dans l’univers Beatles, m’amenant vers la découverte musicale de « quatre petits gars de Liverpool ».

L’électrochoc se produisit lors de la vision des « actualités » du samedi 6 juin 1964 lors du reportage des Beatles à Amsterdam. Ce jour-là, les Beatles sont rentrés d’une manière fusionnelle dans l’histoire de ma vie, définitivement ! Mais sans que j’imagine un seul instant qu’ils feraient partie intégrante de l’Histoire non seulement musicale, mais également sociale, économique, philosophique du monde et de la mienne plus de 50 ans après ! »

Je t’ai toujours appelé «Gouguy», «Gouguybeatles» …c’est ainsi que je t’appellerai toujours. Tu appréciais et, en tous les cas ton franc-parler et ta droiture ne se sont jamais opposés à mon choix. Tu en riais. C’est vrai que tu riais facilement et de bon coeur. C’était court mais remarquable. Toujours en action, toujours attentif, mine de rien.  On pouvait compter sur toi, une énorme qualité ! Tu étais discret, une force ! Tu t’en es allé, brusquement, un seul coup, en préparant, quelle ironie, la table qui devait accueillir ta famille invitée à fêter ton…proche anniversaire, tes 64 ans ! Tu laisses un grand vide, bien sur mais surtout et avant tout une trace, une empreinte géante dans le coeur de tous tes gens qui t’ont côtoyé.

Françoise et Jean-Marie nous ont rejoint quelques années après la création du BEATLES DAY. Françoise a connu les « années Waux-Hall » et les premières organisations au LOTTO avant de quitter le comité et de raccrocher sa chemise rouge pour se consacrer à sa famille et à d’autres activités. Elle aurait apprécié, avec peut-être quelque grincement de dents, suivi d’un éclat de rire, la photo qui illustre le thème 2023, elle qui durant toutes ses années a confectionné des milliers de…sandwiches. Elle s’est acquittée de cette tâche souvent ingrate avec sérieux et bienveillance. Difficile de résister à l’appel d’un sourire charmeur trônant au-dessus de petits pains gavé de filet américain.

Il était tombé «dans la marmite BEATLES» en 1964.Dans le village il n’y avait pas de disquaire. Observateur attentif, collectionneur en devenir, débutant, il fut fâché de recevoir le double 45 tours «Magical Mystery Tour» version «petit tambour»! Bien après il reconnaissait avoir bien fait de le garder. En 2000, un changement de vie et… Internet lui ont permis d’agrandir sa collection aujourd’hui riche de plus de 3.000 vinyles du monde entier en premier pressage ! Il pouvait se vanter de posséder tous (à 2 ou 3 exceptions près) les plus rares vinyles du monde ! Pierre-Marc exposait à MONS à chaque édition avec toujours autant de plaisir ! Pierre-Marc nous a quitté mais sera avec nous à travers sa collection.

Notre collaborateur depuis 40 ans, merci.

Baroudeur de la bande FM, Eric Laforge s’était forgé une belle expérience au sein de nombreuses stations françaises (groupe Europe 1 – RTL – NRJ et Radio France) avant de débarquer sur les ondes de Classic 21 en 2004. Sa voix, son ton, son impertinence mais surtout, ses anecdotes souvent «rock’en’bolesques» en ont fait un animateur atypique qui ne laissait personne indifférent ! Sa passion – «animateur radio n’est pas un métier» aimait-t-il répéter – lui permettait de voir plus d’une centaine de concerts par an… Et le «live», Eric Laforge aimait ça ! Il n’hésitait d’ailleurs pas à partager ces morceaux de vie – sans pudeur et souvent avec beaucoup de justesse – avec ses auditeurs ou sur son Ziblog où il donnait libre court à sa deuxième passion : l’écriture. à propos d’écriture, ne manquez pas ses deux almanachs Pop-Rock qui regroupent près de 9000 anecdotes insolites, dont plus de 400 sur les 4 de Liverpool. Et aussi son jeu de société sur le Rock et la Pop.

Passionné aux multiples casquettes, grand fan, radio-tv, fondateur/directeur du Musée du Rock à La Rochelle.